Le 2 juillet 2007, les Prud'hommes de Paris ont radié la plainte de l'auxiliaire de vie qui réclamait à Mme T. le paiement d'une indemnité compensatrice de préavis alors qu'elle était en congé parental au moment du licenciement et n'y avait donc pas droit.
Une nouvelle fois, la plaignante ne s'est pas présentée à l'audience.
Cette décision des Prud'hommes met fin, du moins nous l'espérons, à 2 ans d'incertitude juridique pour la famille de Mme T.
Malheureusement, les Prud'hommes n'ont pas statué sur le fond et le droit n'a pas été dit (aucune indemnité compensatrice de préavis n'est due en cas de licenciement pendant le congé parental).
Des vieux et leurs familles vont donc probablement continuer à se faire extorquer indûment cette indemnité si leur association intermédiaire leur dit que "c'est la loi", comme l'a fait la FOSAD (Paris) dans le cas de Mme T., et qu'ils croient cette association sur parole.
Se pose donc le problème de l'incompétence en matière juridique de certaines associations intermédiaires que les clients, des personnes âgées ou leur famille, rémunèrent pourtant fort cher pour que tout soit fait dans le respect du droit du travail, et ainsi éviter ce type de litige.
Se pose aussi le problème du recours abusif aux Prud'hommes et de l'engorgement des tribunaux par des affaires que leurs initiateurs délaissent (après une audience de conciliation non aboutie, il y a eu pour celle-ci 4 audiences, à plusieurs mois d'intervalle, auxquelles la plaignante ne s'est pas présentée).
Le recours aux Prud'hommes est gratuit pour le plaignant mais il a un coût pour la collectivité. Si le plaignant ne se présente pas à l'audience, et ce plusieurs fois de suite, pourquoi le tribunal ne statue-t-il pas en son absence ? Cela éviterait à la fois des frais, payés par la collectivité, et des mois d'incertitude pour le défendeur. Sans parler du temps perdu.
L'employeur n'a pas toujours tort.
Ma conclusion reste, encore et toujours :
personnes âgées et familles,
NE DEVENEZ PAS EMPLOYEUR !
filledAlzheimer@yahoo.fr