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Fils et filles d'Alzheimer ...

... petits-enfants, conjoints/partenaires, parents, amis, soignants et autres proches de malades d'Alzheimer, 

Notre combat : que les personnes frappées par la maladie soient prises en charge avec compétence, humanité et dignité jusqu'au bout.  Partageons ici informations et expériences, bonnes ou mauvaises, qui éviteront peut-être à d'autres certaines mésaventures douloureuses et coûteuses. Voyez avec Carpe Diem ce qui peut se faire quand la volonté existe.  
                                                 

filledAlzheimer@yahoo.fr           <le 22 janvier 2007>  

N.B: Si vous avez du mal à lire sur fond noir, 
il vous suffit de sélectionner le texte pour l'avoir 
en bleu et blanc.

 

6 août 2007 1 06 /08 /août /2007 20:49

Le 2 juillet 2007, les Prud'hommes de Paris ont radié la plainte de l'auxiliaire de vie qui réclamait à Mme T. le paiement d'une indemnité compensatrice de préavis alors qu'elle était en congé parental au moment du licenciement et n'y avait donc pas droit.

Une nouvelle fois, la plaignante ne s'est pas présentée à l'audience.

Cette décision des Prud'hommes met fin, du moins nous l'espérons, à 2 ans d'incertitude juridique pour la famille de Mme T. 

Malheureusement, les Prud'hommes n'ont pas statué sur le fond et le droit n'a pas été dit (aucune indemnité compensatrice de préavis n'est due en cas de licenciement pendant le congé parental).

Des vieux et leurs familles vont donc probablement continuer à se faire extorquer indûment cette indemnité si leur association intermédiaire leur dit que "c'est la loi", comme l'a fait la FOSAD (Paris) dans le cas de Mme T., et qu'ils croient cette association sur parole.

Se pose donc le problème de l'incompétence en matière juridique de certaines associations intermédiaires que les clients, des personnes âgées ou leur famille, rémunèrent pourtant fort cher pour que tout soit fait dans le respect du droit du travail, et ainsi éviter ce type de litige.

 

Se pose aussi le problème du recours abusif aux Prud'hommes et de l'engorgement des tribunaux par des affaires que leurs initiateurs délaissent (après une audience de conciliation non aboutie, il y a eu pour celle-ci 4 audiences, à plusieurs mois d'intervalle,  auxquelles la plaignante ne s'est pas présentée).

Le recours aux Prud'hommes est gratuit pour le plaignant mais il a un coût pour la collectivité. Si le plaignant ne se présente pas à l'audience, et ce plusieurs fois de suite, pourquoi le tribunal ne statue-t-il pas en son absence ?  Cela éviterait à la fois des frais, payés par la collectivité, et des mois d'incertitude pour le défendeur.  Sans parler du temps perdu.

L'employeur n'a pas toujours tort.

 

Ma conclusion reste, encore et toujours :

personnes âgées et familles,

NE DEVENEZ PAS EMPLOYEUR !

filledAlzheimer@yahoo.fr

 

 

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4 avril 2007 3 04 /04 /avril /2007 11:07

 

 06/04/07

 

A moins de trois semaine du premier tour, nos candidats restent dramatiquement secs sur une question de société majeure : celle du grand et du très grand âge.

Plusieurs candidats ont répondu  au manifeste « Une société pour tous les âges », mais dans leurs discours publics les candidats, à part François Bayrou, n'intègrent toujours pas la notion d'intergénérationnel.

Et personne ne parle des très vieux.  Le sujet n'est pas glamour ? Pas de manifestation médiatiquement  efficace ?  Les grabataires ne vont pas aux meetings ? Les très-vieux-très-dépendants-sous-tutelle ne peuvent plus voter ?  Mais leurs enfants et petits-enfants votent, eux !

 

 

 

Une exception louable à ce navrant silence : Olivier Besancenot apparaît un soir à la TV arborant un T-shirt orné du slogan « Nos mamies valent plus que leurs profits ».  En quelques minutes, il en dit long sur l'aspect financier d'un marché porteur, celui de l'exploitation de l'« or gris ».

 

 

 

Ségolène Royal  propose, notamment, des recrutements immédiats et de porter en 5 ans le ratio MOYEN d'encadrement à 8 soignants pour 10 résidants (au lieu de 4 actuellement).  C'est déjà quelque chose.  Rappelons que pour les services de grands dépendants, le ratio officiellement préconisé par le plan « Solidarité grand âge » est de 10 pour 10.  On est loin du compte, et quand un service s'en approche, la DDASS le juge en sureffectif !

 

 

 

Mais Ségolène Royal se montre aux infos visitant une maison de retraite coquette où des personnes âgées encore valides et parlantes semblent mener une vie agréable.  Pourquoi faut-il qu'elle parle à ce vieux monsieur (qu'on nous montre de dos) comme à un gamin d'école maternelle « Oh, et en plus il sait ce que c'est un jury citoyen, c'est bien ! »  (Citation approximative de mémoire, moi atterrée devant ma TV, pour un peu elle lui filerait un bonbon?)

 

 

 

La palme de l'ignorance revient sans conteste à Nicolas Sarkozy, qui profère à une heure de grande écoute l'énormité suivante : « La maladie d'Alzheimer, plus on la prend tôt, plus on a des chances de la guérir » (citation approximative).  En cette année où la maladie d'Alzheimer a été déclarée grande cause nationale, qui se veut futur chef de l'Etat ne peut ignorer que la médecine ne sait pas encore guérir cette maladie.  Que font donc ses conseillers ?  Et  pas rectificatif, pire, pas de commentaire des journalistes, qui pourtant avaient été prompts à s'offusquer des ignorances des uns et des autres concernant le nombre de sous-marins nucléaires ?

 

 

 

Quelle conspiration du silence, ou plutôt quel tabou empêche nos politiciens et nos journalistes de parler du sort parfois indigne fait, LOIN DES REGARDS, à nos aînés les plus fragiles, ceux qui ne parlent plus, ne marchent plus, ne peuvent évidemment pas manifester ou occuper les écrans ?

Un « senior » en pleine forme, une « 3ème âge » pimpante, c'est encore montrable, un vieillard grabataire, non.

 

 

 

Or il faut savoir que la grabatisation des vieillards n'est pas inéluctable.  C'est souvent la conséquence du manque de personnel convenablement formé.  Une personne que l'on n'aide plus à marcher perdra vite totalement l'usage de ses jambes.  Une personne que l'on n'aide plus à manger, dénutrie et déshydratée, sera mise sous perfusion.  Une personne à qui l'on ne parle plus que sous forme d'injonctions fonctionnelles (Mme X., il faut manger !  Mr Y., on va se coucher !) perdra totalement l'usage de la parole. Une personne que l'on ne sait pas manipuler pour la mettre aux toilettes (alors qu'elle le demande) sera laissée dans ses excréments jusqu'au prochain change programmé.  C'est la maltraitance institutionnelle dénoncée par le Pr.  Pfitzenmeyer, Jean-Charles Escribano et d'autres. Dans les services qui pratiquent l'HUMANITUDE, les vieillards ne s'alitent qu'en toute fin de vie et les soignants sont beaucoup moins sujets aux maladies professionnelles.

 

 

 

« Plus de bras pour plus de coeur », tel était le slogan de l'initiative en faveur du renforcement des effectifs dans les établissements de retraite que nos voisins suisses ont votée le 11 mars.

Traduisons en  France : plus de personnel pour pouvoir accorder à chaque résidant le temps dont il a besoin, et du personnel mieux formé à la bientraitance.

Car il faut du coeur, oui, pour s'occuper de personnes très dépendantes, mais il faut aussi des techniques et ces techniques s'apprennent  (techniques de manipulation, de toilette, de communication verbale et non verbale, etc.).

 

 

 

Donc pour nos candidats, résumons : la bientraitance de nos aînés, cela n'intéresse pas que les vieux : cela signifie DES EMPLOIS pour nos jeunes et moins jeunes dans divers secteurs et à tous les niveaux (dans la recherche, dans l'architecture, l'urbanisme et le bâtiment -construction de petites structures de proximité-, dans le soin et les services aux personnes, dans la formation, dans la restauration, etc.)

Et qui dit emploi dit croissance, recettes fiscales, dignité (à tout âge).

 

 

 

Allez, encore un effort mesdames et messieurs les candidats, soyez plus concrets et plus volontaristes !  Osez enfin regarder en face et traiter sérieusement le problème de la fin de vie au pays des droits de l'homme !

 

 

 

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16 mars 2007 5 16 /03 /mars /2007 21:29

06/04/07

 

 

L'authentique et pitoyable mésaventure aux Prud'hommes

d'une vieille dame qui aura 97 ans 
en juillet 2007  

 

 

Mme T. est atteinte de la maladie d'Alzheimer depuis plusieurs années.  Veuve, 3 enfants géographiquement éloignés, Mme T. vivait seule à son domicile parisien avec d'abord des aides ménagères, puis la visite quotidienne d'infirmières et l'intervention d'auxiliaires de vie qui l'assistaient pour la toilette, les repas, etc..  Mais son état se détériore et le maintien au domicile devient dangereux.  En décembre 2004 elle entre en maison de retraite et intègre l'unité médicalisée Alzheimer dès son ouverture, en février 2005.

 

 

Fin 2004, la famille doit donc licencier les aides à domicile dont Mme T. était l'employeur.  Une procédure de licenciement est engagée dans les règles.  Or une auxiliaire de vie en CDI est en congé parental.  L'association intermédiaire (la FOSAD, à Paris), qui a rédigé la lettre de licenciement, affirme que l'auxiliaire a droit, à titre d'indemnité compensatrice de préavis, au paiement d'un mois de salaire (1304,55 euros d'indemnité compensatrice de préavis + 103,45 euros d'indemnité de congés payés sur préavis = 1408 euros, ce salaire correspondant à 22h30 de travail par semaine).
Précisons que Mme T. touche 1100 euros de retraite mensuelle.

 

 

La famille avait cru comprendre, à la lecture des informations affichées sur divers sites Web, que le paiement de l'indemnité compensatrice de préavis était dû seulement si le préavis n'était pas donné, ou si l'on empêchait l'employé de l'effectuer.  Ici c'est l'employée qui s'empêche d'effectuer son préavis puisqu'elle est en congé parental.

 

 

La famille refuse donc de payer l'indemnité compensatrice de préavis, tout en cherchant à obtenir des renseignements fiables sur la loi et la jurisprudence (sites Web legifrance, consultation d'avocats, lettres au ministère du travail et aux prud'hommes).  Ces recherches vont prendre plusieurs semaines.

 

Cependant, l'auxiliaire de vie a porté plainte aux Prud'hommes, soutenue par l'association intermédiaire (la FOSAD, à Paris).  A noter que celle-ci n'est d'aucune aide pour la famille de Mme T., qui pourtant la rémunère pour établir les documents requis dans le respect du droit du travail.

 

L'auxiliaire a travaillé 7 mois à raison de 20h par semaine, de septembre 2003 à mars 2004 (+ 9h en avril 2004).  Elle a ensuite pris un congé maladie prolongé suivi d'un congé de maternité (au total 8 mois), puis un congé parental depuis le 20/11/04.  Elle est licenciée le 21/01/05.  Lorsqu'elle saisit les Prud'hommes, cela fait  près d'un an qu'elle ne travaille plus chez Mme T. 

 

Mme T. doit payer sa maison de retraite médicalisée Alzheimer, dont le coût dépasse déjà largement ses ressources, même avec l'APA.  Doit-elle en plus payer à cette auxiliaire un mois de salaire pour rien ?  Sur 8 mois de travail effectif, cela renchérit de 12% le coût de sa prestation.

 

La famille épuisée souhaiterait éviter le litige.  Elle ne veut pas se soustraire à ses obligations légales mais cherche en vain le texte officiel qui régit cette situation.  Une recherche dans le code du travail sur Legifrance ne donne rien.  Les Prud'hommes, interrogés par fax sur leur jurisprudence, ne répondent pas.  Deux avocats censément spécialisés dans le droit du travail, consultés au Palais de justice, disent que la règle générale du préavis s'applique et qu'il faut payer l'indemnité compensatrice.  L'Association intermédiaire n'est d'aucun secours, puisqu'elle prétend que l'auxiliaire a droit à l'indemnité compensatrice.

 

De guerre lasse, la famille baisse les bras et s'apprête à payer, tout en ayant le sentiment amer que Mme T. se fait gruger.

 

Enfin arrive du Ministère du travail, datée du  28/04/05,  la confirmation que la FOSAD a tort et que l'indemnité compensatrice de préavis n'est pas due en cas de licenciement pendant le congé parental.

 

 

OUF ! L'affaire semble réglée.

 

Mais ce soulagement est de courte durée.

 

L'auxiliaire de vie ne veut rien entendre : l'association intermédiaire lui a dit qu'elle avait droit à cette indemnité, on la lui a toujours payée (c'est son 4ème enfant), et elle maintient sa plainte aux Prud'hommes.

 

 

Une réunion de conciliation a lieu au tribunal des Prud'hommes de Paris le 24/05/05,  entre la plaignante et le fils de Mme T.,  puis une deuxième le 01/09/05.  En dépit de la jurisprudence et des documents fournis par la famille, la plaignante s'obstine et refuse de retirer sa plainte.

 

 

Cependant, la procuration du fils de Mme T. est jugée non valable.  Pour pouvoir représenter sa mère au procès, il doit en être le tuteur.  La famille est donc contrainte de mettre Mme T. sous tutelle. On n'imagine pas à Paris la stigmatisation que cela représente dans le petit village de naissance où elle a encore de la famille!  Sans parler du fait, grave, que Mme T. est désormais privée de son droit de vote.

 

 

La mise sous tutelle implique plusieurs mois de démarches administratives, et une charge supplémentaire à assumer puisqu'il y a des comptes à rendre chaque année au juge des tutelles. 

 

Conciliation le 29/03/06 reportée dans l'attente de tutelle.
 T
utelle prononcée le (? date à confirmer)

 

 

Le 10/11/05,  le fils/tuteur de Mme T., suivant les instructions des Prud'hommes, a envoyé à la plaignante les arguments et références dont il disposait, en recommandé avec accusé de réception.  Ce courrier,  présenté le 12/11/05, lui a été retourné non réclamé le 29/12/05.

 

Un première convocation au tribunal des Prud'hommes pour le 24/10/06  n'est parvenue à aucune des parties. 

 

 

Les deux parties sont convoquées à nouveau pour le 27/02/07.  Seul le fils/tuteur de Mme T. se présente à l'audience. 

 

 

Les Prud'hommes vont juger par défaut selon leur jurisprudence constante, pensez-vous ? 

 

 

Non, ils considèrent que la plaignante n'a pas été avertie et renvoient le jugement au 02/07/07.  Jusqu'à quand l'incertitude juridique va-t-elle ainsi durer ?

 

 

Le premier juillet 2007, Mme T. aura 97 ans.  Elle ignore évidemment tout de cette pénible histoire et c'est heureux pour elle.  Quel beau cadeau d'anniversaire en perspective !

 

 

En attendant l'issue du litige, voici le conseil d'une famille échaudée :

 

   

NE DEVENEZ PAS EMPLOYEUR !

 

filledAlzheimer@yahoo.fr

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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26 février 2007 1 26 /02 /février /2007 19:52

L'employeur n'a pas à verser d'indemnité compensatrice de préavis en cas de licenciement pendant le congé parental (à ne pas confondre avec le congé de maternité). 

Si votre association intermédiaire vous prétend le contraire, ELLE A TORT.  Je dispose à ce sujet d'une réponse explicite du Ministère du travail.  Je peux vous l'envoyer en pdf si vous le souhaitez.  Demandez-la moi simplement par courriel  adressé à filledAlzheimer@yahoo.fr. 

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22 février 2007 4 22 /02 /février /2007 15:58

MISE EN GARDE

Personnes âgées et familles de personnes âgées dépendantes, ATTENTION !

EVITEZ LE SYSTEME MANDATAIRE ! (dans ce système, vous devenez employeur).

Si vous vous sentez de taille, si vous connaissez parfaitement le code du travail et si vous êtes financièrement à l'aise, employez plutôt DIRECTEMENT (sans association intermédiaire) les aides dont vous avez besoin.

Sinon, choisissez le système PRESTATAIRE, dans lequel l'association intermédiaire est l'employeur des personnes qui aident votre parent, et vous êtes client de l’association.

L'association intermédiaire vous présentera sans doute le système prestataire comme plus onéreux que le mandataire. Sachez que ce peut être l'inverse. En tout cas, dans le système mandataire, vous ne pouvez pas prévoir le coût réel total.

Ce que l'association intermédiaire omettra probablement de vous  dire

avant la signature du contrat de mandataire

1. Pendant les vacances ou l’hospitalisation de la personne âgée, vous devrez payer votre employé(e). Ses dates de congé ne correspondront probablement pas.

2. Fin de CDD : vous devrez payer en plus 10% des salaires versés sur la durée du CDD.

3. Fin de CDI : vous devrez payer en plus 1 mois d’indemnité de licenciement si l’employé(e) a plus de 2 ans d’ancienneté. Plus le préavis éventuellement (1 ou 2 mois selon ancienneté).

4. Congé de maternité + congé parental d’éducation : LA GALERE. vous êtes obligés d’embaucher une remplaçante. ATTENTION ! : En CDD, pas en CDI sinon au retour de la maman vous vous retrouveriez avec 2 employées sans pouvoir licencier ni l’une ni l’autre.

La remplaçante est meilleure que la remplacée et vous aimeriez la garder ? Oubliez ça, la maman retrouve son poste à son retour de congé. Et tant pis si votre parent s’entendait mieux avec la remplaçante...

Il se peut aussi (exemple vécu…) qu’ayant judicieusement enchaîné congé de maladie, congé de maternité et congé parental, une personne qui est légalement votre employée ne travaille plus pour vous depuis plusieurs mois, voire plus d’un an. Sachez qu'elle aura accumulé pendant ce temps de l’ancienneté qui peut vous coûter, si elle atteint 2 ans, un mois d’indemnité de licenciement le moment venu (décès, entrée en institution ou autre motif valable de licenciement - voir point 3). Pour 6 mois de travail effectif, cela renchérit considérablement le coût horaire. Sans parler d’une éventuelle indemnité compensatrice de préavis (1 ou 2 mois de salaire). Coût exorbitant au final.

5. Passé le mois d’essai, pendant lequel tout se passe normalement bien ou à peu près (autrement, ne signez pas de CDI), vous risquez de vous apercevoir que la personne ne convient pas, mais trop tard. En arrivant à l’improviste vous constaterez peut-être un non-respect des horaires, des négligences, votre parent évoquera peut-être des attitudes perçues comme menaçantes, un temps exagéré passé au téléphone, mais allez prouver quoi que ce soit…

A NOTER : LE MOIS D’ESSAI PEUT ETRE RENOUVELE (fortement conseillé avant de s’engager dans un CDI).

6. Enfin n’oubliez pas les charges sociales : même après 70 ans vous n'en êtes pas totalement exonérés, contrairement à ce qu’on peut lire ici ou là. Une association compétente vous en indiquera le montant.  Voir aussi le site du chèque emploi-service universel.

 

POUR RESUMER :

En plus du coût plus élevé qu’il n’y parait, le système mandataire n’offre AUCUNE SOUPLESSE. N’oubliez pas : vous n’êtes pas client, vous êtes employeur.

Or pensez que votre parent peut être hospitalisé, que vous pouvez souhaiter l’emmener en vacances, etc. (voir point 1).

Sachez aussi qu’au décès de votre parent, vous aurez les indemnités de licenciement et de préavis à payer (voir point 3).

En revanche, le système prestataire vous offre une plus grande souplesse. C’est l’association l’employeur, pas vous. Normalement vous y gagnerez aussi en qualité car l’association aura été plus motivée pour recruter des personnes compétentes. Pour mettre fin à la prestation de services quel que soit le motif, il suffit d’un préavis raisonnable de quelques jours (variable selon les associations). Le coût horaire qui vous est facturé est "tout compris".  Bien qu’apparemment plus élevé que dans le système "mandataire", il peut se révéler plus économique au final.

Voici donc le conseil d’une famille échaudée : gardez vos forces pour entourer votre parent âgé plutôt que de vous user dans la complexité du droit du travail, au pire sans aide voire face à l’hostilité de l’association intermédiaire que vous rémunérez pourtant pour effectuer les démarches administratives et vous trouver des aides compétent(e)s....

Cela dit, vous pouvez aussi recruter directement à l’ANPE ou par annonce si vous vous sentez de taille. Peut-être aurez-vous la chance de trouver la ou les perles rares, compétentes et chaleureuses. Il en existe, nous en avons connu aussi.

Bon courage !
filledAlzheimer@yahoo.fr

texte du 22/02/2007,
fondé sur nos expériences vécues à Paris (France) de 2000 à 2004.

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